Hellow People!
Des ailes de dragon, j'avais le projet d'en faire depuis des lustres mais que je n'étais jamais parvenue à concrétiser, faute de tutos disponibles sur internet - sans doute n'avais-je pas cherché à fond, je le concède. Quoi qu'il en soit, quelque chose me chiffonait sévère : je n'arrivais fichtrement pas à me projeter sur les matières à utiliser. La forme ne m'inquiétait pas outre mesure. Avec mes deux petits neveux, croyez-moi que j'en avais dessinées, des ailes de dragon...
Et puis, il faut croire que plus on rumine, plus on hésite à se lancer. La première impulsion est souvent la plus dure à conjurer, mais la meilleure des énergies ; c'est ce moment où l'on se rend compte qu'on part de rien. Du néant. Et qu'on va finalement faire naître quelque chose, à partir de rien. Trouvez que j'enfonce des portes ouvertes si vous voulez, mais ça, ça me fascine et m'engaillardit tellement!
Parlons technique à présent. Une seule information nécessaire pour se lancer: la couleur préférée de mon neveu n°1: le bleu. A partir de là, l'esprit fuse. N'ayant ni trouvé de tutoriel satisfaisant sur l'internet, ni la foi pour passer des heures à en chercher un, je me suis lancée à l'instinct, comme d'habitude. Partie du postulat qu'il fallait que les ailes soient à la fois légères (car destinées à un enfant de 8 ans) solides (car destinées à un enfant de 8 ans), et souples (car destinées à un enfant de 8 ans), mon idée a été de me tourner vers le papier mâché. Si vous avez lu mon article sur le masque de lion de Luna Lovegood, vous savez que je ne porte pas cette technique dans mon coeur. D'ailleurs, il y en a peu, si ce n'est pas, sur le blog. Je trouve toujours le rendu un peu biscornu et souvent pas très convaincant car trop "gamin" à mon goût... Mais, suite au résultat satisfaisant obtenu pour ces ailes, je suis prête à reconsidérer mon jugement hâtif sur ce matériau mal aimé de moi! Papier mâché ce fut donc pour la structure, et tissu, pour les parties entre les "phalanges" des ailes. Vous savez tout! Je vous invite à présent à découvrir les ailes. Et comme vous allez le voir, un peu de neige était tombée ce jour-là et je n'ai pas résisté à la tentation de prendre mes photos en extérieur; j'ai pu profiter d'une superbe lumière!
J'avais prévu de vous faire des excuses au sujet de la qualité de mes photos étape-par-étape, plus que médiocre, car la confection de ces ailes s'est faite en hiver et comme j'y travaillais le soir, je n'avais que l'éclairage artificiel de ma chambre (et la flemme, un peu). Je dois maintenant m'excuser de ne pouvoir vous proposer aucune photo des différentes étape de ce tutoriel, puisque je me suis faite voler mon téléphone en Novembre 2021, et celui-ci contenait bien sûr toutes mes photos-tutoriel, aussi médiocre eûrent-elles été. Sorry!! Voici par contre en en compensation un tutoriel que j'espère assez complet!
1/Regina Phalange
Quand vous regardez des ailes de dragon sur internet - ou chez vous après tout, si vous avez la chance d'en avoir un domestiqué, ce qui n'est pas mon cas - vous remarquez le squelette qui semble à mi-chemin entre une aile et une gigantesque main, tandis que la 'peau' qui se trouve entre semble un film presque translucide. Il me fallait donc d'abord m'atteler à ces fameuses phalanges, pour ensuite venir combler ces espaces.
J'ai utilisé dans un premier temps du fil de fer assez épais et rigide : il permet à la fois de modeler à sa guise la forme voulue et de conserver une certaine flexibilité. J'ai fait une aile avec du fil plus fin et l'autre avec un autre fil plus épais pour comparer les deux. Au final, l'une est plus simplement légère et l'autre plus robuste; à vous de bien doser en fonction de la qualité que vous voulez privilégier.
Ensuite, vient l'étape fatidique du papier mâché. Inutile de préciser que je n'ai pas réalisé une pâte hyper élaborée! Vernis colle, pinceau et bandes de papier journal et basta, c'est déjà pas mal. A un rythme de croisière, ça m'a pris deux jours de recouvrir entièrement le fil. Au début, j'étais sceptique quant à la solidité de la structure, mais après une nuit de séchage le papier devienttout à faire robuste.
2/Vous serez comblé
Ce fut là l'objet d'un long questionnement. J'avais même empreinté à quelqu'un une machine à coudre dans l'idée que j'allais coudre du tissu autour des phalanges, que j'allais ensuite rembourer, avant de coudre par-dessus une nouvelle couche de tissu irisé... Tout un programme, dont j'ai complètement reviré de direction.
Au plus simple et au plus efficace il faut aller, parfois (n'est-ce pas, maître Yoda?). J'ai donc pris un reste de vieux tissu, assez léger toujours. Dites-vous que plus les ailes sont lourdes, - plus elles seront pénibles à porter, dejà - et plus elles risquent de s'affaisser et de ne pas tenir bien droites sur le support. J'ai donc découpé dans le tissu les quatre formes approximatives de chaque partie des ailes à remplir, et je suis venue coller progressivement chaque morceau au pistolet à colle, en laissant une bordure de 0,5 cm dépasser et en prenant soin de tendre le tissu.
3/ Ecailles et parure
Seule indication de départ concernant la décoration de mes ailes, la couleur : bleu. J'ai décidé d'y faire un effet un peu dégradé, en appliquant du plus clair dans les parties centrales et de rester sur des teintes foncées en avançant vers les phalanges.
D'abord, j'ai coloré le tissu à l'encre bleu primaire pour avoir une couleur de base assez vive. C'est très facile car elle est liquide et se diffuse à la perfection dans le tissu. Il est intéressant d'attendre que l'encre sèche un peu, mais pas trop : ainsi quand on y applique ensuite de la peinture blanche, celle-ci se teinte en bleu par endroit. Pour la suite, ce fut peinture acrylique bleu primaire, blanche, un peu d'encre bleue, et j'y suis allée avec un pinceau de bricolage, donc assez gros (ne prenez pas un pinceau trop petit, cela vous prendrait des heures!), et j'ai appliqué la peinture en tamponnant avec mon pinceau, en prenant garde de ne pas trop insister au risque de trop mélanger les couleurs. Je voulais un rendu un peu brut. Une fois l'endroit entièrement peint, il faut laisser sécher entièrement, avant de faire de même pour l'envers. Nul besoin d'imbiber chaque centimètre carré du tissu! Je trouvais intéressant que par transparence on puisse encore discerner des endroits où la peinture "manque" : ça renforce l'effet usé que l'on trouve parfois sur les ailes de dragon
J'avais un peu celles de Icy Viserion en tête, pour ceux d'entre vous qui ont vu Game of Thrones !
J'ai ensuite pulvérisé à la brosse à dent (sans doute la technique la plus fun de tout les temps) un peu de peinture métallisée bleu, par apporter une touche d'éclat.
J'avais aussi très envie de donner un effet reptilien aux ailes. J'avais d'abord pensé à fabriquer des écailles en cuir bleu ou en tissu et de venir les coller une par une sur les ailes. Cependant, deux petits problèmes me titillaient. Un, le cuir serait bien trop lourd, et deux, ça me prendrait honnêtement des PLOMBES ; même moi, je craignais la masse de travail si je décidais de faire ça. Du coup, j'ai eu une illumination (somme toute relative) et j'ai récupéré un filet de pommes de terre pour m'aider dans cette tâche! Admettez qu'on les méprendrait facilement pour des écailles de reptile! J'ai beaucoup aimé le rendu! Si vous avez de la peinture en bombe, peut-être cela serait-il encore plus net et précis. N'en ayant pas, j'ai utilisé mon gros pinceau et de la peinture acrylique noire. J'y suis allée avec tact et parcimonie pour à peine ébaucher la forme des écailles car je ne voulais pas me retrouver avec des ailes entièrement noires. Pour l'envers, (c'est-à-dire l'intérieur des ailes) j'ai longuement hésité et ai finalement décidé de faire la même chose mais avec ma peinture métallisée bleu pour que ça flash vraiment.
Pour le squelette, deux couches de peinture bleu/violet assez foncée. J'ai tenté de créer un effet craquelé à l'aide d'un vernis en bombe oublié et redécouvert dans un placard. Il fallait le pulvériser uniformément sur la surface puis repasser une couche de peinture par-dessus pour faire apparaître les craquelures. Ca n'a pas fonctionné outremesure... La peinture s'est très peu fissurée, d'autant que mes deux couches de peinture étaient de la même couleur. Qu'importe, le résultat était tout de même satisfaisant!
P.S.: mon souhait initial était de recouvrir cette partie de cuir, qui aurait donné un effet peau de dragon extraordinaire. A considérer si vous avez cela à disposition et que vous êtes paré pour quelques heures de couture. Attention au poids à l'arrivée, toutefois!
4/ Support
Le but était tout de même que mon neveu puisse les porter, ces ailes. Il a fallut imaginer comment, et ce ne fut pas une mince affaire. J'ai mis à profit le cuir que je n'avais finalement pas exploité pour les étapes d'avant, pour réaliser un support et des bretelles.
Un carrée de cuir de 15x20cm pour fixer les ailes... et deux bandes pour faire des bretelles. Ma machine à coudre ne m'aura pas servi à rien au final! Je vous aurais bien montré les coutures en détails, mais saperlipopette je n'ai pas mes photos...
5/ Assemblage
Grâce au petit bout de fil de fer en forme de triangles que nous avons laissé au bout des ailes, on peut alors coudre tout ça avec un fil bien solide. A la machine si la vôtre est assez solide pour piquer dans des couches successives de tissu peinturluré et de cuir, sinon comme moi, condamnée à faire ça à la main! N'hésiter pas à faire plusieurs points à certains endroits stratégiques, là où la tension sera plus forte. Pour camoufler le tout, j'ai recouvert ma couture (vraiment très moche) de cerne relief bleu.
Je vous le dis maintenant, car il vaut mieux attendre d'avoir cousu vos ailes sur le support avant cette étape, sinon vous ne pouvez plus le faire ensuite : il a fallu renforcer le cuir pour le rigidifier. Celui-ci était tellement souple que que les ailes ne tenaient pas à l'horizontal. J'ai donc utilisé un morceau de bois compressé (du type de ce que l'on trouve à l'arrière des cadres photos). C'est à la fois léger et solide, parfait pour ce que je voulais. Une fois cette plaque peinte en noir et collée (à la colle néoprène, de préférence ; la colle chaude adhère mal au cuir), vous avez vos ailes!
J'espère que ces quelques explications vous aurons été utiles où à défaut, vous donneront quelque inspiration! Si vous en réalisez une paire, ça me plairait beaucoup de voir le résultat, n'hésitez pas à partager!
Ce sourire vaut tout l'or du monde, non?
See you!
Hellow People!
A l'approche des fêtes (tout doucement, j'essaye de ne pas précipiter les choses!), c'est un article un peu spécial que je vous propose aujourd'hui, puisqu'il ne vise aucunement à vous présenter mes créations, mais bien celles d'une artisane de ma région qu'il me tenait à coeur de vous présenter. Prop Fiction étant un blog axé sur la création manuelle et l'artisanat en général, il me tardait de vous glisser une mot au sujet de Morgane et sa marque de bijoux faits-mains, Pixiatom. Des bijoux magnifiques, féériques, "bohème et fantastiques" comme elle aime à les définir elle-même. Petite précision, je m'adresse surtout ici à ceux d'entre vous qui habiteraient la région Lyonnaise et/ou pas loin du département 01!
Qui est Morgane?
Une créatrice indépendante assidue toujours à la recherche de nouveaux effets pour créer ses bijoux fantasie. Elle les conçois elle-même de A à Z, à partir de cabochons en résine et de fil de fer frappé, et y réalise des inclusions diverses de pendentifs, perles, morceaux de pages de romans, feuille d'or, effets poudrés, plantes et fleurs récoltées par ses soins dans son jardin, et autres poudres de perlimpimpin.
Ses bijoux sont fabriqués dans ma région, dans le département de l'Ain figurez-vous (pour une fois que j'ai l'occasion de le mentionner celui-là, cocorico) à quelques kilomètres de Lyon. En temps normal, elle expose régulièrement dans la région, pour ceux qui ne résident pas loin, notamment à Pérouges et à Cluny; pour ceux qui auraient l'occasion de s'y rendre, n'hésitez surtout pas à passer voir ce que fait Morgane!
C'est en outre une très belle occasion de valoriser l'artisanat et les petits créateurs locaux, une démarche qui me tient particulièrement à coeur, surtout en ces temps troublés où la consommation devient sujet à débats. Je me permets de vous suggérer Pixiatom pour vous fournir en cadeaux de Noël, surtout si vous habitez dans le coin. personnelement c'est ce que j'ai fait l'an dernier, et je dois dire que mes proches étaient ravis! Bon ne vous ruez pas non plus chez Morgane, vous risquez de la dévaliser! Sa boutique n'est pas encore assez grande pour fournir la France entière, mais patience!
Nul besoin de s'épancher davantage sur les sublimes créations de Pixiatom, le mieux est que vous jugiez de vous-même de leur originalité! Vous en tomberez amoureux immédiatement, c'est moi qui vous le dis!
Crédit photos 1,3 et 4: Facebook La Maison du terroir beaujolais
Pour visiter la boutique en ligne Pixitaom: https://www.pixiatom.com/
Et par ici sa page Facebook: https://www.facebook.com/pixiatom
Si vous préférez Instagram: https://www.instagram.com/pixiatom/
En espérant que ces bijoux seront une belle découverte pour vous, je vous remercie par avance d'encourager Pixiatom dans la poursuite de ses créations magiques!
Quant à moi je serai de retour bientôt pour vous présenter une nouvelle création personnelle!
See you!
Hellow People!
Une petite réalisation que j'avais imaginée il y a bien longtemps, fortement inspirée d'un film d'animation bien connu, référence du genre "film d'horreur du premier âge". Vous avez deviné? The Nightmare before Christmas incarne depuis mon enfance le film d'Halloween par excellence - alors même qu'il est un peu à la frontière entre les fêtes d'Halloween et celles de Noël, je le conçois. Dans mon esprit, l''univers visuel de Tim Burton est tout bonnement indissociable de la fête des morts; et c'est probablement l'aspect animation qui m'a donné envie de réaliser une sculpture en pâte durcissante, pour retrouver le côté "modelage" très manuel que l'on trouve chez ces personnages - pensez aussi à ceux de Corpse Bride, par exemple!
La sculpture n'a en soi rien de très spectaculaire ni dans la forme ni dans le sujet choisis. C'était avant tout l'occasion pour moi de tester quelques techniques de modelage auxquelles j'avais envie de me frotter - ainsi que de créer quelque chose de toute pièce que pour une fois je n'allais pas faire que reproduire. Si l'arbre est librement inspiré de l'esthétique du film Crimson Peak de Guillermo del Toro, le personnage, lui, est clairement une réinterprétation de Jack, "The Pumpkin King" - d'où mon titre d'article!
Je vous laisse le découvrir avant de vous donner quelques tips qui m'ont aidée à sa réalisation!
Pour le réaliser, je n'ai pas utilisé énormément de techniques dont je peux vous livrer les secrets, mais voici tout de même quelques astuces:
-Pour les fausses gouttes de sang dégoulinant de l'arbre, j'ai utilisé de la colle chaude de pistolet que je laissais tomber sur le sol; elles séchaient avant de l'atteindre et me donnaient donc une forme de goutte. Elles sont aussi couvertes de faux sang liquide, qui approrte cet effet luisant.
-Le sol au pied de l'arbre est recouvert de vrais copeaux de bois pour donner un effet plus "réaliste".
-Le costume du personnage est couvert de peinture à l'eau irisée, c'est ce qui lui donne ces reflets violets.
-Vous ne le voyez peut-être pas clairement mais le bas de son pantalon est un peu déchiré. J'y ai collé des morceaux de tissu que j'ai vieillis et déchiquetés pour donner cet effet.
-J'ai également mélangé du sel dans ma peinture grise pour que l'arbre ait une texture un peu granuleuse, et une fois sec je l'ai pulvérisé à l'aide d'une brosse à dent de peinture irisée noir. Je l'ai aussi entaillé à plusieurs endroits et j'ai glissé de la peinture rouge dans ces fentes pour donner un aspect de plaie ouverte... Ce qui dit comme ça est plutôt flippant, je me rends compte!
C'est tout pour cette petite présentation de thème halloweenesque que je devais venir vous présenter depuis un moment! Sur ce, je vous souhaite de passer un bon Halloween!
See you!
Hello People!
Un absence longue de ma part, juste après avoir annoncé rebaptiser le blog, due à un début d'année chaotique et à la rédaction d'un mémoire que je viens de terminer. Je choisis donc de réapparaître avec une création qui date d'il y a un certain nombre d'années déjà, mais que je trouvais adaptée à la saison printanière: une toile de jute décorative, brodée de motifs colorés. Je crois me souvenir avoir pris inspiration ailleurs, mais je ne parviens pas à retrouver où; aussi je m'excuse auprès de la personne qui m'en a fourni l'idée, mais la remercie chaudement!
Rien de bien sorcier dans la réalisation de cette toile; c'est peut-être le manque de diversité dans les textures et les couleurs de fil qui lui retirerait son intérêt décoratif, car pour broder tous les motifs j'ai usé d'une grande quantité de fil différents: à coudre, laine, coton, plus ou moins épais etc. J'aime beaucoup la toile jute pour son côté brut et sa couleur assez chaude, qui s'accorde bien avec les couleurs vives, flashy, voire fluos, qu'elle fait ressortir et avec lesquelles elle contraste. Cela habille et égaye des murs neutres, comme ceux de mes photos, blanc et gris. Bien sûr ce n'est pas une compétition pour ajouter le plus de fil possible sur la toile; à vous de faire comme bon vous semble!
Pour ce qui est des motifs, laissez libre cours à votre imagination et vos envies. Je suis restée sur des motifs assez géométriques (comme sur mon modèle) car plus simples à réaliser. De plus il est bien plus facile de les varier, d'autant qu'on rest dans quelque chose d'abstrait. On peut aussi ajouter des pompons, en veillant à ne pas surgarger la toile, ça risquerat de piquer les yeux...
Ma seule mise garde concerne la préparation de votre morceau de toile. Prenez garde à tracer des bords bien parallèles au tissage de la toile, sinon vos motifs ne seront pas bien alignés avec ceux-ci (comme vous pouvez le voir avec ma toile, dont les bords sont très mal découpés...).
Sinon, amusez-vous, cette toile est l'occasion de se faire plaisir en déco avec un budget moindre!
Sur ce, j'espère que cet article signe mon retour sur la blogosphère et que je pourrai bientôt partager de nouvelles idées brico, déco et cadeau,
See you!
Happy New Year 2022 People!
Après avoir fait peau neuve il y a peu, le blog est désormais rebaptisé! Après des mois de réflexions, j'opte finalement pour "Prop Fiction"
Au plaisir de vous voir nombreux à consulter ses pages, j'espère ne jamais cesser de pouvoir vous proposer du contenu!
Hello People!
Je frétille d'impatience à l'idée de vous présenter ma toute dernière réalisation Harry Potter! Pourquoi diable ce titre un peu hybride, d'abord? Techniquement, le masque de lion que je m'apprête à vous présenter est issu du 6ème film de la saga Harry Potter, dans lequel Luna Lovegood arbore ce gigantesque masque complètement délirant afin d'encourager l'équipe de Quidditch de la maison Gryffondor lors du match à venir. Mais insidieusement! J'ai réalisé ce masque pour mon petit neveu n°2 qui est un gigantissime fan du Roi Lion, comme moi-même et beaucoup d'enfants avons pu l'être à son âge. D'où le petit "crossover" que je me permets de mentionner dans le titre. Admettez que ce qui compte c'est le résultat final: vous serez déguisé en lion!
Le superbe masque en question!
Alors que je tournais comme un lion en cage (no pun intended) et cherchais une idée de cadeau que mon bulldozer de neveu apprécierait sans le casser dans la seconde, je tentai de me focaliser sur un point précis: son amour débordant pour le Roi Lion. "Il le connaît par coeur..." Bingo. En un éclair je suis frappée d'une révélation: le masque de Luna Lovegood! Une fois de plus, Harry Potter- ou plutôt, les talentueux accessoiristes de génie qui ont oeuvré pour recréer les objets de sorciers à l'écran, et auxquels je me dois de déclarer publiquement ma flamme en ce moment précis- me sauve la vie et me fournit l'idée parfaite, dans le mille. Alors non, je n'ai pas la fierté de pouvoir dire que ce magnifique masque est sorti de ma petite tête. Mais au moins, cet exemplaire-là est né de mes dix doigts!
Allez, je dégaine les photos!
Ce masque n'est pas un des objets les plus évident à reproduire, et pourtant en échaffaudant mon plan d'attaque aucun des éléments qui le composent ne m'a paru insurmontable à réaliser- la faute à mon énergie débordante dans le moment d'illumination dont je fus saisie...
Peut-être ne vous en fournirai-je pas un tutoriel des plus complets; j'ai néanmoins pensé à prendre quelques photos au fur et à mesure que sa construction avançait (on progresse!), ce qui illustrera un peu mon propos. Par souci d'organisation, je vais donc détailler l'article par étape, cela vous permettra d'y voir plus clair.
1/ Support et forme générale
J'ai pu voir dans certains tutoriels vidéos que des personnes partaient d'une casquette comme base. Mais comme à mon habitude j'ai dégoté dans le bordel de chez moi un vieux casque de ski pour enfant- mon neveu a eu 4 ans, il n'a pas une tête si grosse!- dont la rigidité me rassurait davantage. J'avais ainsi déjà la forme de base, et n'aurais qu'à former le lion directement sur le casque; en prime, celui-ci serait assez solide pour supporter le poids de l'énorme bestiau à crinière!
Car là se trouve une autre problématique de taille, si j'ose dire: le poids! Quel matériau utiliser, c'est une question; quel matériau utiliser pour modeler la forme de la tête du lion sans que celui-ci ne pèse cinquante douze kilos une fois achevé, c'en est une tout autre. J'imaginais déjà mon neveu basculer en arrière sous le poids du masque pour partir s'écraser au sol... Alors, qu'envisager?
L'argile? Trop lourd, et il m'en faudrait une quantité bien trop importante. Bois? Trop lourd, et impossible à modeler. Grillage?... Grillage?????? (Oui, certaines personnes sculptent du grillage, figurez-vous.)
Trop lourd, trop lourd, trop lourd... Mon choix s'est alors naturellement orienté vers le papier mâché. Idéal, me direz-vous. C'est très léger. Oui mais. C'est une matière que je ne porte pas dans mon coeur, parce qu'elle ne permet pas de modeler une forme à sa guise de manière très précise. Vous êtes obligé d'anticiper la forme que votre masque prendra, et une fois les couches de papier appliquées... on ne revient pas en arrière. C'est un matériau qui ne permet pas vraiment les corrections.
De fil en aiguille, je suis parvenue à ma solution miracle: le polystyrène. Il est léger, et on peut aisément le tailler et l'assembler à d'autres morceaux. Je ne me suis cependant pas ruée dans mon magasin Mr Bricolage le plus proche, mais ai récupéré des morceaux de polystyrène dans le vieux carton d'emballage d'un appareil électroménager, qui se présentaient comme cela:
Sans vous détailler comment j'ai sculpté chaque centimètre carré de la tête de lion, sachez simplement ceci: j'ai commencé par les "babines" puis ai rajouté de plus en plus de morceaux de polystyrène (assemblés au pistolet à colle, mon meilleur pote durant cette réalisation) de façon à couvrir la presque totalité de la tête et les ai sculptés au cutter. Voyez l'évolution du schmilblik:
2/ Habiller la bête
Une fois que la forme et les traits généraux de votre lion sont bien marqués vous pourrez couvrir la tête avec un tissu de votre choix. L'idée étant de lui donner un effet un peu pelucheux ou poilu. N'oubliez cependant pas ce détail: en rajoutant une couche de tissu (deux pour ce qui est des emplacements des yeux) vous allez d'une part atténuer les reliefs et sillons de votre tête et d'autre part harmoniser le tout en couvrant les irrégularités de la surface en polystyrène. Ce dernier point est un avantage: votre sculpture n'a donc pas besoin d'être parfaitement lisse. En revanche le premier point signifie qu'il vaut mieux prendre les devants et ne pas hésiter à "sur-accentuer" les différents reliefs et niveaux de profondeur du masque. Sinon, ils risquent de ne plus du tout se remarquer quand vous les recouvrirez de tissu.
Le masque du film apparaît un peu dans des teintes beige/jaune orangé/marron clair/ocre (tout en sachant qu'il est assez difficile de dire s'il s'agit à l'image de sa couleur d'origine ou si celle-ci a été altérée par une quelconque recolorisation numérique...), mais je souhaitais conserver des tons assez naturels. Alors plutôt que de courir le risque que ma tête de lion se retrouve jaune Stabilo, mon choix s'est porté sur la toile de jute.
Pour éviter les plis, j'ai procédé en trois zones: milieu (museau, front haut de la tête), droite et gauche (côtés de la tête, yeux), et babines (simplement le devant du museau, sous le nez). Comme j'ai choisi de la toile de jute et que les mailles de ce tissu sont relativement écartées, j'ai appliqué au préalable une couche de peinture jaune sur le polystyrène de peur qu'on voit trop la couleur blanc en transparence.
J'ai pris des épingles pour maintenir les morceaux de toile en place, puis je les ai collés précautionneusement au pistolet à colle en veillant à bien enduire la totalité de la toile à chaque fois pour qu'elle soit bien plaquée partout sur la tête. Vous n'êtes pas obligé de couvrir l'arrière puisqu'il sera caché sous la crinière.
Pour la partie noire des yeux, j'ai découpé deux formes de "goutte" dans du tissu noir.
Pour les babines, j'ai découpé dans de la toile de jute la forme générale de l'endroit à recouvrir (y comprit la truffe). Je les ai simplement rembourées d'un peu de coton pour ajuster la forme. Une fois collée, la truffe- faite à partir du même tissu que les yeux- s'ajoute par-dessus.
Une bande de ce tissu est aussi collée au milieu des babines, et deux bandes s'étendent du museau jusqu'au bas du casque- dont le trou pour la tête fait figure de bouche grande ouverte.
3/ Les oreilles
J'avoue avoir ramé un peu pour trouver la taille adéquate de ces oreilles. Faites-les un poil trop grandes et votre lion se métamorphose en souris géante!!
Comme l'intérieur des oreilles est d'un marron foncé, j'ai découpé un rectangle dans une vieille polaire marron, l'ai superposé à un rectangle de toile jute et les ai enroulés autour d'un morceau de fil de fer (assez rigide). Une fois qu'il m'est resté une longueur convenable de tissu, j'ai tordu le fil de fer pour former un arceau puis ai planté les deux extrémités dans la tête en polystyrène. Il ne faut pas hésiter à enduire les tissus d'un peu de colle chaude pour les maintenir en place.
4/ Les yeux
Ce fut relativement facile. J'ai pris deux billes de taille moyenne que j'ai peintes à la bombe de peinture dorée.
Puis j'ai dessiné le reste à la peinture acrylique noire et blanche et recouvert le tout de vernis transparent pour leur donner un aspect mouillé brillant. Les yeux sont fixés au pistolet à colle aussi mais par mesure de précaution j'ai ajouté quelques gouttes de superglue de peur que les billes ne tombent.
5/ La majestueuse crinière
C'est LA pierre angulaire de cette réalisation. Avouez qu'elle est impressionante, celle du lion des studios Leavesden: bien fournie, volumineuse à souhait... On en serait preque jaloux! Et ce fut difficile de rivaliser. Mais j'ai fait de mon mieux! J'ai littéralement retourné méticuleusement chaque recoin carré de ma chambre- de la maison tout entière d'ailleurs- à la recherche de tous les rubans et tissus qui pourraient me servir. En voici la liste non exhaustive:
-Vieux draps colorés à l'encre, à la bombe de peinture dorée
-Rubans satinés orange et blanc
-Rafia, Rafia coloré en rouge avec de l'encre
-Toile de jute naturelle, colorée aux cernes reliefs/encres, saupoudrée de paillettes dorées...
-Feutrine orange et marron
-Morceaux de cuir rouges et marrons
-Vieux maillot de bain (ceci n'est pas une blague)
-Du fil "chenille" doré
-Etc.
Quelques exemples de bandes: colorées à l'encre, peintes en doré, simples morceaux de cuir...
Vous pouvez en fait utiliser touuuuuuuuuuuuut ce qui vous chante, l'essentiel est de former un joyeux bordel! Mon conseil: ne lésinez pas sur la quantité, plus il y en a, mieux c'est.
D'un point de vue technique maintenant. Assurez-vous de couper les extremités de vos bandes en pointes, sinon vous allez vous retrouver avec une serpillère à la place d'un lion. Si votre tissu est un peu mou, essayez de le dynamiser avec quelques bandes de tissu plus rigides qui remonteront un peu les autres bandes, histoire qu'elles ne retombent pas mollement, toutes plaquées sur le crâne du lion à la manière des cheveux de Severus Rogue... Gardez enfin les plus petits morceaux de tissu pour les rebords de la tête. Toutes les bandes de tissu sont fixées au pistolet à colle également.
6/ Derniers détails
Parce que le diable s'y cachent, ce sont souvent eux qui peuvent faire la différence.
Notre lion a apparemment un côté un peu punk: il porte une boucle d'oreille à l'oreille droite. Pour la faire, deux anneaux de cuir doré (découpés dans un bout de vieille ceinture dorée- ceci n'est toujours pas une blague) et deux anneaux de cuir marron foncé. J'ai la chance qu'on m'ait donné il y a peu pleins d'échantillons de cuir de différentes couleurs du genre de ceux qu'on trouve dans les magasins de bricolage (autres articles à venir à ce sujet!). Bon, je m'empresse de fermer la parenthèse, sinons vous allez me détester...
Les dents sont composées de deux morceaux de polystyrène sculptés à la bonne forme autour desquels j'ai enroulé du fil blanc. Pour rectifier la couleur je leur ai appliqué une peinture à l'eau blanche irisée.
Pour les moustaches, il suffit de quelques bouts de fil de fer doré fin, enfoncés dans le polystyrène et fixés avec un point de colle chaude pour leur éviter de tomber. Tâchez de ne pas trop les tordre, le fil de fer serait tout cabossé et votre lion aurait l'air un peu négligé...
Enfin, si vous y regardez de plus près, vous pouvez voir que sur les yeux et les parties sombres de la tête du lion se trouvent des coutures apparentes qui n'ont en fait rien d'un défaut mal dissimulé! Elles apportent un peu côté artisanal à l'ensemble, car il faut imaginer que Luna pourrait avoir confectionné ce masque elle-même. Alors vu que j'étais très jalouse de ces coutures, je les ai reproduites au cerne relief doré; l'ensemble n'en ressort que plus lumineux!
D'ailleurs j'ai aussi repassé les jointures des parties en tissu en cerne relief bronze. Quitte à ce qu'elles se voient, autant qu'elles soient agréables à regarder!
Allez, une dernière série de photos pour le plaisir, et la vague de nostalgie qui commence à déferler!...
Et la crapule à crinière...
Admettez qu'il a fière allure, ce lion! Je crois que ce que j'admire le plus, c'est de pouvoir contempler tout le travail abattu pour fabriquer ce masque, puis de constater qu'il n'apparaît peut-être pas plus de 5 min en tout dans le film. Mais le travail de ces accessoiristes, c'est précisément cela; mettre en main les minuscules et innombrables détails qui feront la différence et vous immergeront dans n'importe quel univers cinématographique, en toute discrétion.
Un dernier aspect sur lequel je me permets d'insister: le côté "récup'" de cette réalisation, qui me tient particulièrement à coeur. Au total, ce masque ne m'aura coûté que 10 petits euros, investis en recharges de pistolet à colle et dans deux rouleaux de rubans satinés. TOUT le reste est recyclé ou provient d'objets en tout genres dont je n'avais plus l'utilité. Il me paraît important d'insister là-dessus: réutilisez ce que vous possédez déjà, au maximum! Bien sûr, je suis consciente que tout le monde n'a pas ou la place ou l'envie de stocker autant; mais gardons en tête que moins l'on achète, mieux notre planète se porte. Et toute ma philosophie de bricolage s'articule autour de ça! N'oublions pas que le principal est de prendre du plaisir, et c'est d'autant plus gratifiant d'arriver à un résultat en usant uniquement des moyens du bord!
Comme d'habitude si vous avez quelque question que ce soit, je suis à votre disposition- in English as well, please ask should you need any detail; I don't emphasize this enough at all!
Sur ce, je me retire,
See You!
Hello People!
L'article d'aujourd'hui constitue une nouvelle occasion pour moi de rattraper le retard que j'ai accumulé dans la publication de mes articles! Alors certes, certaines des créations en question datent d'il y a quelques années déjà. Je teins cependant à leur consacrer à chacune un article puisqu'elles témoignent du petit panel des quelques techniques manuelles que je me suis plue à expérimenter au fil du temps. Pardon d'avance si ces objets et tableaux paraissent un peu tordus, peu soignés ou possèdent quelques défauts! Seul mon jeune âge d'alors est à incriminer...
Trêve de bavardages, rentrons dans le vif du sujet.
Allez savoir pourquoi, ma maman m'inspire toujours des réalisations qui impliquent des oiseaux...
Ce perroquet est un cadeau que je lui avais offert pour un Noël. L'oiseau est constitué de fines bandes de papier de différentes couleurs, mises en forme et collées sur la tranche pour constituer un dessin en relief- technique dite du "quilling". L'envie derrière cette réalisation fut inspirée par des artistes portés vers le papier, comme Stephen Stum et Jason Hallman -connus sous le nom de Stallman dans le milieu de l'art. Bien qu'en réalité je me doive de rendre à César ce qui est à César: ce tableau est une reproduction d'une des grandioses créations de l'artiste russe Yulia Brodskaya, spécialiste elle aussi de cette technique et qui imagine des motifs aux mille couleurs vraiment époustouflant. Je dois dire qu'à l'époque j'étais littéralement "tombée en amour" devant son travail... Aujourd'hui, j'essaye plutôt de me lancer dans mes propres conceptions, et même si c'est un travail plus conséquent, je m'accroche!
Les artistes Stum et Hallman
(source: https://stallmanstudio.com/about-me/)
L'artiste Yulia Brodskaya
(source: https://www.arcticpaper.com/en/Home/Arctic-Paper1/Paper-passion/United-Kingdom/Yulia-Brodskaya/)
Crédit photo: Anders Birger
Je crois vous avoir résumé en cinq lignes en quoi tient ce motif. Je vous laisse donc le découvrir sans plus m'attarder sur de futiles explications. Enjoy!
Vous saisissez grâce aux photos un des intérêts visuels de cette manière de créer de tels motifs. Vu de face, le dessin de perroquet constitue un joli motif; mais vu d'un peu de biais, il l'est encore plus! On perçoit alors toute l'épaisseur des bandes de papiers; les couleurs apparaissent ainsi et s'entremêlent pour habiller et illuminer un peu notre oiseau. Ce qui me plaisait dans cette technique, outre le fait de pouvoir constituer de beaux motifs en relief, c'était que le motif ne serait pas immobile, mais en constant mouvement, puisqu'il change selon l'endroit d'où vous le regardez. J'admets bien sûr que cette technique ne soit pas excessivement difficile à mettre en oeuvre, mais après tout, pourquoi toujours chercher à se compliquer la vie?
Sur ces bonnes paroles, je clos cet article, n'ayant pas de plus amples informations intéressantes à ajouter- et pour une fois, je me retiens de vous assommer avec mes détails techniques!
See you!
Hello People!
En raccord avec le thème de l'Angleterre qui fut au coeur de ma vie pendant un an, laissez-moi vous raconter comment l'idée suivante est venue se loger dans un coin de ma tête.
C'est en voyant un petit étale-box qui ne payait pas de mines à Covent Garden que j'ai eu pour la première fois l'idée, somme toute basique, de customiser moi-même une paire de chaussures. Attention; je ne parle pas de customiser à la manière de la rubrique D.I.Y. de magasines pour pré-adolescents, où on vous conseille de remplacer vos lacets par des rubans à pois ou de diamanter vos sneakers de strass en plastique.
Le modèle de baskets utilisé, de type Converse, est celui qui s'y prête le mieux. D'abord parce qu'elles sont en tissu, ensuite parce que la forme des Converses hautes vous offre une plus grande surface pour peindre votre motif. Car là est bien le but: peindre un motif, un dessin, sur la chaussure.
Les paires que j'ai découvertes la première fois à Londres étaient pour certaines magnifiques. Harry Potter, le Roi Lion, Batman... toutes les figures emblématiques de la culture Pop y passaient; de véritables affiches de cinéma, sur des baskets. L'effet "peint" leur donnait un charme fait-main artisanal, du genre de celui qui vous rend fier.ère de les arborer dans la rue ou devant vos amis, et de ponctuer d'un "c'est moi qui les ai faites" digne d'un CE1 tout propos qui en fait l'éloge. En bref, je savais qu'un jour je m'y lancerais. Ne me restait qu'à attendre la bonne occasion, ainsi que la bonne idée.
Et c'est Reuben, petit anglais allant alors sur ses 8 ans qui me les fournit toutes deux. Mais si, souvenez-vous. Le profil parfait: pas soucieux du regard des autres pour deux sous, insouciant à souhait, et, trait à ne pas négliger, énormissime fan de Spiderman. Sérieusement, je n'ai jamais vu une telle obsession, on frise la vénération- quelle dévotion dévorante pour Tom Holland! De fait j'avais la garantie qu'avec la bonne combinaison de motifs, il les porterait, ce qui ne serait pas forcément le cas d'une "grande personne" qui n'assume pas toujours ses idoles...
Prenons une pause dans les explications, je vous retrouve après que vous avez découvert ces fameuses chaussures.
Commencent alors mes recherches. J'ai acheté une paire de chassures de type Converse- on n'a pas idée de passer son budget dans des vraies, imaginez si je foirais ma peinture!- à 4 livres sterling chez H&M (le bon deal) et me suis décidée pour le motif du costume de Iron Spider, celui que le Tom Holland en question porte dans Avengers Endgame et Spiderman: Far From Home. Oui, je suis devenue une vraie pro en la matière, n'est-ce pas? Ce choix me permettait à la fois de mettre à l'honneur un design plus récent de Spiderman que Reuben admirait et de jouer sur plusieurs tons de couleurs- en l'occurence les classiques rouge et noir mais aussi bleu foncé et une touche de doré métallisé. Le Spiderman "de base", si j'ose dire, je le trouvais un peu vieillissant dans son bicolore rouge et bleu vif!
Vous vous doutez que je ne vais pas vous faire un tutoriel qui ne serait pas approprié. Comme à mon habitude je vous livre donc ma liste de détails techniques "anti-déconvenues".
C'est sur ces bonnes paroles que j'achève cet article. Et je laisse Spider Reuben le clore pour moi en ce jour un peu spécial,
I hope you're doing well in Stortford, Reuben; Happy Birthday!
See you!
Ho Ho Ho!
Aujourd'hui, un article que j'ai écris Noël dernier en direct d'Angleterre, où j'ai passé une année de césure en tant que jeune fille au pair. Non pas que cela vous intéresse particulièrement, mais ça me sert aussi à justifier mon absence aussi longue de l'époque- qui devient tout à fait habituelle venant de moi... Loin de mon antre créative et de mon matériel habituel, le résultat n'était pas 100% à la hauteur de ce que j'imaginais.
Un jour que je travaillais avec de la musique dans les oreilles, arrive le morceau de Serge Gainsbourg, "Comic Strip" au refain rythmé d'onomatopées enthousiastes. Les jours passent et rien à faire: à l'écoute de la chanson, je me retouve systématiquement plongée dans l'univers de la pub Nina Ricci, qui l'utilise depuis quelques années déjà. Vous savez, celle avec trois jeunes filles qui jouent dans un arbre : Nina, Luna et Bella, représentant chacune un des parfums créé par la marque. On leur prête également une couleur respective: rouge, bleu, vert pour la petite nouvelle. Le rapport avec l'arbre en perle devient évident, non? Pour prendre un raccourci, c'est donc grâce à Gainsbourg que j'ai eu l'illumination que deviendrait ce cadeau de Noël. En tant que jeune fille au pair, je m'occupais de 3 garçons de 13, 11 et 8 ans ; et chacun d'eux apportait sa dose d'espièglerie à la maison, croyez-moi sur parole !
Il ne m'a pas fallu longtemps pour faire le rapprochement entre la pub de Nina ricci et ces trois "canailles", comme disait mon grand-père ! J'ai imaginé cet arbre, plus ou moins calqué sur celui de la pub, en perles de différentes nuances de blanc et fil de fer argenté. Cela me permettait de retravailler ces matières que j'avais expérimentées il y des années avec cet Arbre en perles de rocaille aux couleurs de l'automne. Mais comme je me refuse toujours de refaire deux fois la même chose, j'ai poussé le vice juqu'à réaliser deux fois plus de branches, de quoi obtenir un arbre plus substanciel que le précédent - pardon maman. J'ai ensuite eu l'idée de le parer de petits objets qui incarneraient les trois enfants. A la période des fêtes, quoi de mieux que de petits paquets cadeaux?
Je ne possède malheureusement pas beaucoup de photos de cet arbre, qui a été bien vite rangé une fois les fêtes finies. Fêtes pendant lesquelles je suis rentrée en France, justement. Vous comprenez le schmilblik. En voici cependant que j'avais pensé à prendre!
Vous avez le projet, laissez-moi vous parler de la réalisation à présent.
J'ai procédé de la même manière que pour l'arbre aux couleurs de l'automne, je ne vais donc pas rentrer dans des détails sans fin mais voici tout de même quelques photos. Pour obtenir un arbre plus imposant, j'ai doublé le nombre de branches. Si je récapitule, j'avais donc...
Une fois l'arbre entièrement terminé, arrive le casse-tête de "comment je vais le faire tenir debout?" Pas moyen d'aller couper un rondin de bois dans la forêt, ici. Et un jour, alors que j'allais chercher les enfants à l'école, j'ai eu une illumination. Attention, solution improbable. J'ai récupéré des paquets de céréales en carton dont j'ai découpé des bandes que j'ai enroulées et collées autour du fil de fer qu'il restait à l'extrémité du tronc. Jusqu'à obtenir un faux rondin de bois en trompe l'oeil. Pour parfaire l'illusion je l'ai peint avec une bombe de peinture argentée, et j'ai recouvert la tranche de vrais morceaux d'écorce de bouleau. Bien que bringuebalant quelque peu, il tient debout ; même si c'est probablement par l'opération du Saint-Esprit...
Pour les petits paquets cadeaux, rien de bien complexe. Trois patrons de cubes découpés dans du canson, peints en dégradés de rouge, bleu et vert et sertis de bolduc ou similaire - dans l'idéal j'aurais voulu respectivement un ruban argenté, doré et bronze, mais je n'en ai pas trouvé. Trois minis étiquettes percées d'un trou portent les trois prénoms - Gabriel, Luca, and Reuben - et sont accrochées aux paquets.
Et voilà, un résultat des plus satisfaisants que ma host mum a cru que je l'avais acheté !
En vous souhaitant de belles fêtes de fins d'années,
See you!
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